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Un trip en kayak sur la Loire de Roanne à St Nazaire !

Revisiter la traditionnelle croisière fluviale en mode Bee In

La Loire…

Dernier fleuve sauvage d’Europe, traverse une bonne partie du territoire français sur environ 1000km de long depuis sa source au Mont Gerbier de Jonc dans le Massif Central jusqu’à l’océan Atlantique au niveau de Saint Nazaire.

Morgane, notre bee baroudeuse, casse les codes et dépoussière la traditionnelle croisière fluviale que l’on ne présente plus ! C’est à bord de 2 kayaks de mer pontés (embarcation à ne pas confondre avec les canoés canadiens au risque de faire grincer des dents les aficionados) que Morgane et son compagnon de route (et de vie !) Robin, ont embarqué pour 700km d’itinérance et quelques milliers de coups de pagaie pendant 3 semaines de vie nomade au fil de l’eau.

De la folie, pensez-vous ? A été particulier, expérience peu commune !

Pas d’exploit sportif en vue, mais la simple envie de vivre au rythme de la nature et de profiter de chaque instant sur ce long fleuve (pas toujours) tranquille. Satisfaction décuplée avec le plaisir de se déplacer à la force des bras, libre de toute charge grâce au pouvoir de l’eau et (accessoirement) de rejoindre sa Bretagne natale en mode #slow tourisme. Après le confinement, quoi de plus naturel que des envies de grands espaces et de liberté de mouvement ! Go !

En kayak, le contemplatif (ou contemplaCtif) reprend ses droits

Mekong et Nil n’ont qu’à bien se tenir ! Sur la Loire, Morgane s’est offert un parcours coloré et hors du temps, ponctué :

  • d’envolées de cygnes,
  • de plongeons de sternes,
  • de vols de hérons,
  • de traversées de castors et de ragondins,

Le tout sous le regard souvent ahuris de belles charolaises laissant petit à petit la place aux pêcheurs du coin.

La Loire a imperceptiblement changé au fil des kilomètres nous offrant tour à tour :

  • des couchers de soleil,
  • des averses orageuses,
  • du soleil de plomb,
  • une inclinaison plein ouest synonyme d’un bon vent de face entraînant de la houle

… mais permettant toujours de trouver des bivouacs seuls au monde perdus en France, avec un dépaysement unique suscité par :

  • ses méandres, ses mangroves, ses longues langues de sable fin (oui vraiment !),
  • ses îles, ses berges sauvages, ses ponts plus ou moins anciens, parfois emportés par des crues,
  • ses villes et villages à l’architecture remarquable, ainsi que ses châteaux si réputés,
  • ses saules blancs.

Progressivement, l’effet déroutant des marées se fait sentir, s’invitant comme une alerte pour annoncer que le périple touche (déjà) presque à sa fin.

Des étoiles plein les yeux, une slow life idyllique… parsemée de petites galères !

Let’s face it, un voyage ne se passe bien évidemment jamais comme on le prévoit, notre binôme a dû faire face à certains imprévus rendant l’expérience encore plus riche.

Morgane se souvient du choix de quitter le cours principal du fleuve pour un petit bras, histoire de sortir des sentiers battus. Cette (fausse) bonne idée se transforme en sauvetage de Robin qui dessale (comprenez « se retourne et boit la tasse avant de comprendre ce qu’il s’est passé ») ! Esprit d’équipe oblige, Morgane remonte le courant pour l’aider !

Elle se rappelle aussi cette journée où ils avaient décidé de se payer le luxe de passer la nuit dans un camping municipal pour se laver et se ravitailler en eau ! Au bout du compte, ils n’ont jamais trouvé son accès par l’eau, ce qui les a contraints à prolonger la navigation de près de 2h, se demander si ça passe ou ça casse lors d’un franchissement délicat agité.

Et puis avouons-le, sur 21 jours passés sur l’eau, il y en a forcément plus d’un où…

  • elle s’est demandée ce qu’elle faisait là, au milieu d’un fleuve, trempée par la bruine et fouettée par le vent alors qu’elle aurait pu tranquillement lézarder au soleil
  • ses bras n’avaient plus l’énergie de pagayer alors que ses jambes avaient une folle envie de gambader.

Mais c’est aussi cela la magie du voyage, qui intrigue et alimente les discussions avec les personnes croisées dans une guinguette de bord de Loire, au son d’un concert de jazz.

Les musts d’un trip en kayak

  • Vivre en harmonie avec la nature
  • Être libre de s’arrêter où et quand on veut (et peut !)
  • Ne pas sentir le poids de son chargement, précieusement rangé dans des caissons et sacs étanches
  • Se laisser voguer au fil de l’eau par la force du courant
  • Être spectateur silencieux d’une nature en pleine effervescence
  • Avoir une approche différente du milieu
  • Adopter un déplacement 100% écolo

Et pour un séminaire, ça se tente ?

À tous les amateurs de nature, de liberté et d’aventure !

  • Une déconnexion réussie où la notion du temps s’envole au fil des flots
  • Le sentiment d’être privilégié en atteignant des lieux uniquement accessibles par l’eau, en mode slow
  • La fierté d’avoir parcouru un itinéraire à la « force » de son corps
  • Un bon bol d’air dans une nature exubérante et variée
  • Un véritable moment de cohésion, de partage et d’entraide

Quelques idées d’activités pour un prochain séminaire :

  • se splitter en groupes pour offrir un mix d’activités à vélo (ok pour l’électrique), en kayak (ou en canoé !), en run & course d’orientation,
  • profiter d’une escale dégustation dans les vignobles alentours,
  • s’initier à la pêche,
  • monter son propre camp pour une nuit sous tente ou à la belle étoile,
  • profiter d’un atelier culinaire pour préparer son dîner au feu de camp avec des produits frais et locaux !

La période idéale ? Le printemps offre tous les avantages pour une immersion inoubliable dans l’univers Ligérien ! De belles et longues journées d’été et un niveau d’eau à la fois suffisant et sans trop de courant. Du coup, on a le temps d’y réfléchir !

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Moins sujets aux intempéries, mais résolument outdoor, plongez-vous dans notre Trip vanlife dans les Dolomites !
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