Briefez-nous !
Briefez-nous !

L’effet du run du lundi matin !

Prendre de la hauteur pour gagner en créativité : l'un des nombreux bienfaits du run matinal. Découvrir notre routine...

Le run du lundi matin,

c’est un peu la routine qui conditionne l’énergie que l’on va donner à notre journée et surtout à notre semaine !

 

Le process est simple, minutieux, rodé :

  • se conditionner, mettre son réveil (à une heure défiant l’entendement)
  • résister à la tentation du snooze, mettre ses fringues (presque) dans l’ordre
  • prendre juste ce qu’il faut d’énergie, sauter dans ses baskets
  • se retrouver^^, enclencher Strava, attaquer (par la montée of course !)
  • se demander « qu’est ce qu’on fait là ? » pendant les 15 premières minutes
  • pousser sur ses pattes, prendre du dénivelé, écouter la nature s’éveiller
  • arriver au sommet, kiffer la vue, s’auto-congratuler,
  • enclencher le mode « PNC début de descente », bondir, s’élancer, accélérer
  • barboter dans un bain d’endorphines, revenir tout doucement à la réalité
    … et rejoindre le bureau, des idées et du kiff plein la tête !

run run run et smile !

Courir, l’enfer !

Le terrain de jeu est varié, et la course à pied n’est pas une fin en soi ! Qu’il s’agisse d’un run, d’un trail, d’un tour à vélo, d’une session de fitness ou toute autre discipline qui vous donne envie de vous lever avant tout le monde pour fournir un effort physique !

Oui, mais pour ça, il faut être sportif !

À vous de placer le curseur où cela vous semble bon et adapté ! Ça peut être 15/20 minutes pour commencer, et le challenge ça peut aussi être de rajouter du temps, de l’intensité, du dénivelé, y aller sous la pluie… Un kick sans douleur perd un peu de sa saveur 😉

beein run

C’est trop tôt !

OK, quitter son lit à 06h un lundi matin est parfois plus dur qu’un lendemain de soirée de séminaire, mais la sensation d’avoir accompli quelque chose un peu avant les autres, fait un bien fou ! L’avantage, c’est que l’on peut s’affranchir de sa routine de famille quand tout le monde dort encore, poser sa charge mentale dans un coin et l’aborder en mode plus serein à son retour ! Bon ok, si vous arrivez avec du retard, vous risquez d’avoir le double effet du kick de la part de votre moitié, mais les endorphines vous aideront à passer au-dessus !

baskets courses

 

Tout seul, je n’y arriverais pas !

C’est un challenge que l’on peut choisir de relever certes seul, mais aussi entre collègues, avec sa moitié, son coloc ou encore son ado en crise ! C’est un moment pour soi que l’on n’est pas forcé de partager (sauf sur Strava pour les aficionados), mais que l’on gardera comme réserve d’énergie pour la journée avec cette petite sensation qui tire dans les jambes qui nous rappelle que l’on a déjà accompli quelque chose, la journée ayant à peine commencé ! On se sent vite pousser des ailes, presque invincible pour attaquer les réunions du jour, dresser notre to-do, envisager des objectifs, prêts à soulever des montagnes !

Meribel quel cadre pour courir

Mon dernier Monday Morning Run

Moment de challenge contre moi-même [Juliette] que vous pouvez facilement éviter en passant au paragraphe suivant

Lundi, 05.55. Ce n’est pas une heure pour se lever. À côté, ça ronfle, dehors, il a plu tout le weekend, la température est à peine au-dessus de 0 (je vis dans un hameau de montagne à 690m d’altitude). Pourquoi je m’inflige ça, je n’ai même pas de course en vue. Ne pas trop se poser de questions, de toute façon, c’est trop tôt.
Je rassemble le peu d’énergie que j’ai à m’habiller (comme avant de prendre l’avion, j’avais fait un tas la veille pour ne pas perdre de temps).
Le reste est automatique : un coup d’eau froide sur le visage (cette femme est folle), le reste dans le gosier et dans la flasque, quelques fruits secs, j’ajuste le cardio, je délace mes lacets pour les relacer (à chaque fois, je me dis que je devrais les défaire à mon retour, à chaque fois, j’oublie).

Go. Le kick n’est pas au taquet, il est plutôt mou-du-genou.

Mon corps se demande pourquoi je fais ça, je l’ignore et attaque le faux plat montant qui me guide à travers champs où les tarines encore somnolentes me suivent de leurs jolis yeux déjà maquillés. Ce qui est sympa quand on passe sur ce sentier à travers champs, c’est que la rosée du matin détrempe entièrement la membrane – pourtant GoreTex – de mes fidèles Trabucco. Pas réveillée, pas encore réchauffée, les pieds mouillés…
Puis je m’élève doucement dans les bois humides en direction de la rivière, la nature s’éveille, les oiseaux piaillent, le vert pique presque les yeux, on est transportés en pleine RainForest du Costa Rica !

Je passe la première passerelle, et là, j’attaque les Z de la montée qui mènent à la seconde passerelle de la cascade avant le col de la Doria. Enfin, ce sont plutôt les Z qui m’attaquent : ça grimpe raide sans discontinuer ! Le cardio pulse, les mollets tirent, il faut que je pense à autre chose, c’est le bon moment pour poser une intention et laisser la course y apporter une solution (j’appelle ça les réunions avec moi-même).

Pas d’écran à consulter, de livre à terminer, de cuisine à faire, de chambre à ranger, juste un moment privilégié pour réfléchir à une problématique du moment (si souvent ce sont des choix stratégiques pour Bee In, ça peut aussi être des interrogations perso ou autres décisions que je remets à plus tard).

Believe it or not, en haut des Z, face à la cascade, je commence à avoir des éléments de réponse !

Run du lundi matin a travers la campagne

Décision à prendre : monter tout doux vers les Granges ou rester dans le mood raide pour rejoindre le col de la Doria (1147m), et pourquoi pas envisager le Peney (1356m). Allez Juliette, on se détend, c’est lundi, on n’a pas non plus 2 h 30 devant nous (le run fait parler seul).
Va pour le col, on verra là-haut pour tenter un sommet ou non. C’est raide, mais ça tire moins, le souffle reste court, mais les muscles sont chauds, le soleil commence à poindre, un chamois passe juste au-dessus, les aigles tournoient, la vue se dégage et progressivement, j’atteins le col 45 minutes après mon départ.
Changement d’ambiance, j’entrevois le cœur des Bauges qui offre pléthore de sentiers, le sommet du Peney à moins de 20 minutes.
C’est tentant, mais il faut être raisonnable, je dois encore redescendre et rejoindre le bureau à une heure convenable.

vue margeriaz
C’est à ce moment précis que j’aime enclencher le mode « PNC début de descente ».

Mon préféré, le moment où l’on se laisse entraîner par la pente, cette énergie folle qui permet de s’élancer, dévaler, ne faire qu’un avec les éléments, et pousser, plus vite, plus fort, souvent à la limite du point de côté… et de la chute ^^ !
C’est aussi le moment que choisi mon cerveau pour déconnecter, lâcher prise, et laisser les endorphines faire leur job ! À mesure que je me rapproche de l’écurie et que je perds de l’altitude, je décolle, pour arriver dans un état second, mais avec les réponses à mes questions et aussi de quoi lancer la semaine sous les meilleurs auspices ! Vite, tout noter 🙂

Pourquoi on vous parle de ça ?
On ne cherche pas à s’improviser coachs sportifs pour diversifier nos activités, mais nous sommes viscéralement convaincus que l’effet d’un run du lundi matin, au-delà de booster votre semaine de manière incomparable, est un peu celui d’un séminaire !
On passe du temps à l’organiser, à imaginer le lieu, les activités, les moments de travail, ceux où l’on va lâcher prise.
Puis, on tease les équipes, on donne envie, on s’organise, on prépare sa valise, on a hâte !
et c’est le jour J : on se lance un peu vers l’inconnu, on traîne des pieds (parfois), on relève des défis (sportifs ou non) en équipe, on dort (peu), on s’entraide, on doute, on se relève, et on rentre au bureau, reboostés par ce shoot de moments partagés avec la boîte qui permet de prendre de la hauteur !

Envie de ré-energiser vos troupes ? Briefez nous !
Prévoyez un séminaire hors du commun avec l’équipe de France de Biathlon !
Retour sur un séminaire eco responsable et sportif à Porquerolles !